CIG Magazine N°08

® SHUTTERSTOCK Le verset « Lo tokhlou ’al hadam» (Lévitique XIX, 26) – ne faites point de repas près du sang – est interprété par le Talmud (Sanhédrin, 63a) comme un avertissement au « ben sorer oumoré », à savoir : « ne prenez pas un repas qui conduise au sang ». Maïmonide (Guide des égarés, III, 41) est plus explicite, et dit que le « ben sorer oumoré » est gravement puni à cause de ce qu’il pourra devenir plus tard : un assassin. Il en est de même pour le toxicomane, qui se lancerait dans le brigandage, pour parvenir à payer sa dose de drogue, et risquerait de tuer des personnes pour assouvir ses envies. Notons la différence entre le « ben sorer oumoré » et le toxicomane. Le premier n’a envie que de nourriture permise, alors que le toxicomane est saisi de fortes envies qui ne lui apportent rien de positif. Rappelons que le phénomène d’addiction est mentionné dans le Talmud (Psakhim, 113a), quand Rav disait à son fils Rabbi ’Hya : « Lo Tishté sama, ne prend pas de drogue, car on s’y habitue, et on finit par dépenser de grandes sommes d’argent pour en obtenir (Rachi). » Le Rav Moshé Feinstein zl conclut : « Il est évident et clair que se droguer amène à de graves interdits, et il faut tout faire pour éliminer cette impureté de l’ensemble des enfants d’Israël. » Rav Dr. Izhak Dayan, Grand Rabbin LA PERSONNE QUI SE DROGUE NE PARVIENT PLUS À ÉTUDIER LA TORAH, À PRIER ET À PRATIQUER LES MITZVOT, QUI, SANS IMPLICATION DE L’ESPRIT, SONT CONSIDÉRÉES COMME N’AYANT PAS ÉTÉ RÉALISÉES. 9 OC TOBRE 202 1 -MARS 2022

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