nauté à des événements culturels variés pour renforcer notre cohésion. Avez-vous déjà été impliqués dans d’autres projets ou associations communautaires auparavant ? JE : Oui, il y a deux ans, j’ai eu l’opportunité de participer à la Commission en charge du recrutement de notre Grand Rabbin actuel, Le Grand Rabbin Mickaël Benadmon. OA : Pour ma part, je n’ai pas été impliqué dans des projets communautaires précis, mais mon expérience dans le domaine entrepreneurial me prépare à assumer des rôles importants au sein de la CIG. Quelle est votre vision pour l’avenir de la CIG? JE : La CIG doit pouvoir offrir un cadre serein à ses membres, du plus jeune au plus âgé, en leur fournissant les outils nécessaires pour leur épanouissement dans la vie juive genevoise, tout en assurant la pérennité de notre communauté sur le long terme. OA : J’aimerais un centre communautaire plus accueillant, où les jeunes et les moins jeunes se réunissent pour divers événements. Dans ma vision idéale, j’imagine des synagogues mixtes pleines pour les chabbats, reflétant une modernisation respectueuse des traditions. Y a-t-il une personne ou une expérience qui vous a particulièrement inspirés dans votre parcours ? JE : Mes parents, Dorothée et Judah Elmaleh, ainsi que mes grands-parents – qui nous ont malheureusement quittés trop tôt – sont et resteront une source d’inspiration inestimable pour moi. OA: Ma grand-mère, qui a survécu à Auschwitz, m’a profondément marqué par son courage et ses récits. Quelles valeurs voulez-vous transmettre aux membres de la communauté, en particulier aux jeunes générations ? JE : J’espère pouvoir les inspirer en leur transmettant les valeurs familiales que j’ai reçues, et qui m’ont conduit à m’investir dès mon plus jeune âge à la CIG. Je suis convaincu que ma présence lors d’activités sera un premier pas pour montrer aux jeunes que nos lieux communautaires offrent un cadre idéal pour vivre leur vie juive en harmonie dans notre ville. OA: Pour ma part, je compte bien intégrer les valeurs d’unité et de respect dans des projets communautaires. J’aimerais proposer des activités qui respectent les traditions tout en étant ouvertes à la modernité. Comment comptez-vous faire face aux débats potentiels au sein du Comité ? JE : Le Comité bénéficie d’une atmosphère chaleureuse, mais si des désaccords devaient survenir, je crois fermement au pouvoir du dialogue pour trouver un consensus. Il est essentiel d’écouter les opinions divergentes et de toujours agir dans l’intérêt commun, en suivant la volonté de la majorité des membres du Comité. OA: Le consensus est effectivement la clé. Je pense qu’il est important de respecter les convictions de chacun et de chercher à avancer ensemble, même en cas de désaccord. Pour transmettre ses idées, il ne faut jamais passer par la force mais plutôt par l’écoute. Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite s’engager activement dans la vie communautaire ? JE : Ne pas hésiter à s’investir rapidement. La communauté a toujours besoin de personnes motivées, de tout âge, et la porte de la CIG sera toujours ouverte à tous ceux qui souhaitent s’engager. OA : Personnellement, je recommande d’exprimer clairement son désir de s’engager, tout en restant ouvert, respectueux et prêt à travailler en collaboration avec les autres membres. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons avancer. Y a-t-il un message particulier que vous souhaitez adresser aux membres de la communauté à l’occasion de votre nomination? JE : Je tiens à remercier chaleureusement les membres pour leur confiance. Je m’engage à faire de mon mieux pour être à la hauteur et répondre à leurs attentes. J’en profite également pour leur souhaiter, avec un peu d’avance, de belles fêtes de Tishri et Shana Tovah ! Que cette nouvelle année 5785 soit douce comme le miel et pleine de bonheur, mais surtout, qu’elle nous permette de célébrer le retour des otages au plus vite. OA: Je suis enthousiaste à l’idée de contribuer à notre communauté et je m’engage à œuvrer pour son unité et sa pérennité. J’espère également que nous pourrons tous avancer ensemble vers un avenir prospère. © NOEMI AMATRIAIN © NOEMI AMATRIAIN «DANS MA VISION IDÉALE, J’IMAGINE DES SYNAGOGUES MIXTES PLEINES POUR LES CHABBATS, REFLÉTANT UNE MODERNISATION RESPECTUEUSE DES TRADITIONS.» Jonathan Elmaleh Olivier Adler 23 J U IN-SEP TEMBRE 2024
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